Le calcul de l’Indice de Masse Corporelle (IMC) permet au médecin d’obtenir des informations sur la corpulence d’un individu mais n’apporte, en revanche, aucun renseignement sur la composition du poids.
Il est donc nécessaire, en plus de l’IMC, de définir le taux de masse graisseuse principalement située autour des organes et sous la peau.
Un article de la revue JIM du 17/07/2018 intitulé « Obésité à poids normal : quel traitement ? » mentionne que des personnes à poids normal présenteraient des troubles métaboliques mais sont, en fait, à haut risque de maladies cardio-métaboliques en raison d’une masse grasse corporelle excessive.
Une étude de Maskos et collaborateurs sur les personnes avec un IMC normal mais porteurs de dysfonctionnement métabolique montre qu’une perte de poids minime (5%) est associée à de nombreux effets bénéfiques.
Pour lutter contre l’obésité à poids normal, l’alimentation et l’activité physique sont des approches qui permettent une restriction pondérale modérée, une diminution de la graisse abdominale ainsi qu’une réduction de la mortalité.