Le présent rapport constitue une synthèse des connaissances scientifiques disponibles à ce jour, concernant : i) les moyens simples et efficaces pour identifier les troubles de la locomotion associés au risque de chute chez les personnes âgées en voie de fragilisation et fragiles, et ii) le contenu et la posologie de programmes d’APA efficaces pour la prévention des chutes, chez les différentes populations concernées.
Retrouvez le cahier spécial de L’Équipe dédié à la Grande Cause Nationale 2024 #Bouge30Minutes avec les événements, les projets, et quelques conseils pour ajouter plus de sport dans votre quotidien.
Parmi les nombreux déterminants qui influencent la santé des populations, l’activité physique et la sédentarité apparaissent aujourd’hui comme deux enjeux de santé publique majeurs et distincts. Si des recommandations, qui de prime abord ne semblent pas inatteignables, ont été formulées pour inciter les populations à bouger et limiter leurs comportements sédentaires, il n’en reste pas moins que ces dernières sont encore loin d’être atteintes, notamment chez les jeunes. Dans ce contexte, de nombreuses initiatives et dispositifs se sont développés pour favoriser la pratique d’AP des enfants et lutter contre leurs comportements sédentaires. C’est notamment le cas avec le dispositif des 30 minutes d’activité physique quotidienne (APQ) à l’école primaire. Dans le cadre d’une démarche évaluative conjointe, le ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse, le Rectorat de l’académie de Créteil et Paris 2024 ont souhaité engager une phase évaluative de ce dispositif. L’observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps) a été sollicité pour engager ce projet
La Mildeca et l’Onaps se sont associés pour conduire un projet visant à caractériser, à partir de la littérature existante, les liens entre activité physique et consommation de substances psychoactives, selon les trois angles d’analyses suivants : l’activité comme un facteur de prévention des consommations, ou de limitation de celles-ci; l’activité physique comme une modalité de prise en charge thérapeutique pour les usagers dépendants; l’activité physique comme un facteur d’initiation ou d’incitation à la consommation de substances psychoactives.
Ce recueil mobilise les données produites par l’INJEP sur la pratique sportive, notamment l’édition 2022 du Baromètre national des pratiques sportives, le recensement des licences et clubs sportifs réalisé chaque année auprès des 119 fédérations sportives agréées par le ministère chargé des sports, ou encore l’enquête de 2019 sur les activités des jeunes en dehors du collège, conduite en collaboration avec la DEPP. Il fait également appel à d’autres enquêtes de la statistique publique (enquête Situation des associations de l’INSEE, enquête Pratiques culturelles du DEPS) et à des sources du ministère chargé des sports, comme le recensement des équipements sportifs (RES).
Un séminaire s'est tenu le 10 juillet pour revenir sur 1 an d'action de la ministre Amélie Oudéa-Castéra et du MSJOP. Depuis près de 14 mois, le sport français vit un moment particulièrement intense de sa trajectoire, qui a nécessité de la part de chacun d’entre nous une mobilisation exceptionnelle, comme elle devra l’être encore pour les 14 mois à venir. (...) C’est ainsi, et la richesse de ce premier bilan en témoigne, que nous construisons la « Nation sportive » que le Président de la République appelle de ses vœux, c’est-à-dire une Nation dans laquelle le sport « inspire, unit et peut réveiller l’espoir », pour citer le célèbre mot de Nelson Mandela. Et c’est cette vision du sport que nous allons porter, tous ensemble, à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques et, tout au long de l’année 2024, à travers la grande cause nationale qui sera dédiée à l’activité physique et sportive. Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et Jeux Olympiques et Paralympiques
L’International Society for Physical Activity & Health (ISPAH) est une société professionnelle mondiale de premier plan pour les chercheurs et les praticiens de l’activité physique et de la santé publique. La mission de l’ISPAH est de faire progresser et de promouvoir l’activité physique en tant que priorité mondiale en matière de santé grâce à l’excellence dans les domaines de la science (recherche), de l’éducation, du renforcement des capacités et de la défense des intérêts.
Dans ce document ISPAH donne un aperçu des meilleures preuves qui peuvent être utilisées pour défendre, informer et diriger la politique et le débat sur l’activité physique à travers « 8 investissements ».
Télécharger la version française du rapport en cliquant sur l'image.
L'Académie des Mobilités Actives (ADMA), a mené une première grande étude nationale sur le lien entre mobilités actives et sport-santé en collaboration avec l’Onaps. Pour découvrir des démarches inspirantes, mieux cerner les enjeux relatifs au développement de la pratique de la marche et du vélo et prendre connaissance des 15 recommandations issues de l’étude. L’ambition de cette étude est d’identifier des leviers pour renforcer la promotion de la marche et du vélo dans les dispositifs de prescription d’activité physique. Ce document s’adresse aux acteurs du monde sanitaire qui souhaitent en savoir davantage sur les actions de promotion de la marche et du vélo portées par des acteurs associatifs et sportifs, ainsi qu’aux associations de promotion des mobilités actives désireuses de s’investir plus amplement auprès des malades chroniques et des publics avec des facteurs de risque sanitaires.
L' Assurance Maladie propose d'ouvrir le remboursement, en lien avec les organismes complémentaires, de cycles de prestations d'activité physique adaptée (APA), visant à inciter une pratique au long cours, auprès de personnes atteintes de cancer ou de diabète sur prescription d'un médecin, lorsque l'état de santé le justifie. Télécharger le document pour en savoir plus.
La sédentarité, distincte du manque d'activité physique, correspond au temps passé assis ou allongé dans la journée, hors temps de sommeil. Être assis pendant des périodes prolongées et ininterrompues comporte des risques importants pour la santé tels que les maladies cardiovasculaires, les cancers du côlon, du poumon et de l'endomètre, le diabète de type 2, l'anxiété et la dépression. Ces effets délétères du temps passé assis sont accentués par une faible pratique d'activité physique et atténués par la pratique de temps élevés d'activité physique quotidienne d'intensité au moins modérée. Il a par ailleurs été montré l'effet bénéfique sur la santé des interruptions fréquentes du temps passé assis. Les professionnels travaillant dans un bureau sont particulièrement concernés par une sédentarité élevée. En outre, la sédentarité peut être accrue dans le cadre du télétravail qui s'est largement développé ces dernières années. La mise en place d'interventions visant à réduire et interrompre la sédentarité dans le cadre du travail de bureau est apparue une nécessité de santé publique.
Les résultats de ces études sont synthétisés dans ce rapport. Il vise à mettre à disposition des employeurs et autres acteurs du milieu du travail, aux décideurs et acteurs de santé publique, un panorama des résultats prouvés par des études scientifiques des effets de ces interventions sur la sédentarité, sur la santé des travailleurs mais aussi sur leur productivité.
Les Maisons sport-santé (MSS) sont des structures créées en 2019 dans le cadre de la stratégie nationale sport-santé. Elles visent à lutter contre la sédentarité et ses conséquences néfastes sur la santé publique, notamment l’obésité et les maladies cardiovasculaires, en ciblant prioritairement les personnes atteintes d’affections de longue durée et les publics éloignés de l’activité physique et sportive. Les résultats de l’enquête que l’INJEP a menée auprès de trente MSS mettent en lumière une adhésion forte des coordinateurs et coordinatrices de ces Maisons à la politique de développement du sport-santé. Ils soulignent cependant que leur développement se heurte à plusieurs obstacles : les difficultés à mobiliser les médecins et à atteindre tous les publics, ainsi que l’insuffisance de financements pérennes.
L'INJEP a mené une étude de 2021-2022 vise à comprendre la création et la structuration des Maisons Sport-Santé en tant que nouvel instrument d’action publique. À cette fin, elle analyse les appropriations et les cadrages locaux de la politique publique de sport-santé en apportant des éléments de réponse à la question suivante : comment la question du sport-santé, dont s’est récemment emparée l’action publique, a-t-elle été appropriée et coordonnée sur le terrain à travers les Maisons Sport-Santé ; comment façonne-t-elle et différencie-t-elle localement le rapport à la santé et à l’activité physique et sportive ?
Les bénéfices de l’activité physique et sportive pour les personnes en situation de handicap sont bien connus, mais il existe encore peu de connaissances sur leurs niveaux d’activité physique et de sédentarité, ainsi que sur les freins et leviers à leur pratique. En réponse à ce manque de données, l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps) et la Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé (Fnors) ont lancé un projet visant à améliorer ces connaissances en France. Soutenu par différentes organisations, ce projet complète les travaux nationaux déjà réalisés et contribue à la Stratégie nationale sport et handicaps 2020-2024.
l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), qui porte le service statistique ministériel chargé de la jeunesse, de la vie associative et des sports, rend accessible un ensemble d’indicateurs de référence sur les questions de jeunesse. Ce recueil est le fruit d’une collaboration avec les services statistiques ministériels, l’INSEE et les organismes publics producteurs de données sur la jeunesse. Il propose aux acteurs de jeunesse et au grand public de mieux connaître les spécificités des 15-29 ans en mobilisant les dernières données disponibles dans des domaines aussi variés que la démographie, l’éducation, l’emploi, l’engagement et la participation, les loisirs, le sport, la culture, la justice, ou encore la santé.
La pratique régulière d’activités physiques pour les enfants et adolescents en situation de handicap correspond à un enjeu fort de santé, de prise de confiance en soi et de socialisation. Le déploiement d’activités physiques quotidiennes dans les établissements médico-sociaux qui les accueillent peut constituer un levier pour progresser de façon sensible sur cette voie. Le rapport publié le 25 mai 2023 émet des recommandations pour la mise en œuvre généralisée et quotidienne d’une activité physique en prenant en compte les enjeux de ressources humaines, financiers et pratiques.
Le 10 avril dernier, l’Onaps publiait un tout nouveau bulletin sur la thématique du design actif. Composé d’une revue de littérature, il s’appuie également sur l’expertise de Paris 2024 à travers le point de vue de Valentin Randin, ainsi que sur l’expérience de la ville de Saint-Dizier.
L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) a réalisé en 2020, avec la Direction des sports, une grande enquête statistique sur les activités physiques et sportives en France.
Faisant suite aux deux enquêtes menées en 2000 et 2010, l’enquête nationale sur les pratiques physiques et sportives (ENPPS) est la seule source permettant de réaliser une description précise et harmonisée du profil des pratiquants pour les activités les plus fréquentes. Elle permet aussi de quantifier relativement précisément la pratique de certains sports rares et/ou émergents.
Après un panorama général de la pratique sportive en France présenté en introduction, cet ouvrage propose donc de dresser un portrait de la pratique et des pratiquants par grands univers ou regroupements sportifs.
Les inégalités de genre dans l’atteinte des recommandations en matière d’activité physique et dans la pratique sportive encadrée demeurent marquées et ce, à tout âge de la vie.
Les périodes de transition dans la vie d’une femme semblent constituer des périodes de rupture importantes ou les comportements, les freins, les leviers et les motivations à la pratique d’activité physique évoluent.
L’Onaps a souhaité réaliser une enquête pleinement centrée sur ces périodes de transition avec pour objectif de caractériser l’évolution des pratiques et des comportements sédentaires.
Cet ouvrage a été produit dans le cadre du projet « Alimentation et activité physique » du Réseau français Villes-Santé soutenu par la Direction Générale de la Santé et Santé publique France. L’ouvrage est issu des travaux et réflexions d’un groupe de travail « Alimentation et activité physique » et des retours d’expériences des Villes-Santé recueillis via une enquête et un recueil d’actions en 2022.
L'objectif de ce rapport est d'explorer la littérature afin de recenser les travaux qui évaluent les impacts socioéconomiques des actions relevant de la politique nationale sport-santé en France afin d’avancer des pistes de réflexion sur le sujet et de favoriser le déploiement de ce type de recherche. En se basant sur 19 études menées en France, ce rapport montre que la lutte contre la sédentarité et la promotion des activités physiques et sportives relevant de la politique sport-santé peut générer des économies substantielles. Néanmoins, de nouvelles études doivent être encore développées afin d’estimer plus précisément l’ampleur des économies qui pourraient être générées en fonction des milieux et des populations ciblées.
Report Card 2022 (RC2022) est un état des lieux de l'AP et de la sédentarité des enfants et adolescents Français.Il propose une amélioration de plusieurs indicateurs, résultat positif et encourageant au regard du contexte sanitaire traversé depuis mars 2020, même si une stabilisation à un niveau de notation bas de l’indicateur sur les comportements sédentaires des enfants et adolescents est à noter. La première analyse de l’ensemble des indicateurs dans le contexte particulier du handicap souligne ô combien il est important de faire progresser nos stratégies de promotion de l’activité physique et de lutte contre la sédentarité, dans un esprit et objectif d’inclusion et d’intégration, au service de la santé de tous.
Une synthèse en français de ce premier rapport fait état des progrès réalisés -ou pas- à l’échelle mondiale dans la mise en œuvre des recommandations du plan d’action mondial dans le but d’augmenter les niveaux de participation dans 4 domaines stratégiques : Sociétés Actives, Environnements actifs, Personnes actives, Systèmes actifs.
La commission sport santé Prévention Handicap de l’Association Nationale des élus aux Sport (ANDES) a initié avec le soutien de la Direction générale de la Santé un sondage qui donne, grâce aux 421 retours enregistrés, une image des initiatives locales en termes de sport santé et des besoins et attentes des élus locaux dans ce domaine. Retrouvez 10 fiches pratiques pratiques adaptées pour les attentes des élus locaux (adhérents) sur le site de l'ANDES.
Le 19 septembre 2022, la commission Européenne a publié le 5ème baromètre Européen consacré au sport et à l’activité physique. Cette enquête montre que seulement 38% des Européens font du sport ou de l’exercice au moins une fois par semaine, tandis que 45% des Européens ne font aucune activité physique. Ces résultats mettent en avant l’importance de poursuivre la promotion de l’activité physique et du sport en Europe.
L’ANESTAPS et l’Onaps, avec le soutien du Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques dans le cadre de la Stratégie Nationale Sport-Santé, et sous le haut-patronage du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, ont lancé en janvier dernier une grande enquête sur la pratique d’activités physiques et sportives à l’université. À l’issue d’une phase de promotion de l’enquête auprès du public étudiant et des acteurs universitaires menée par l’ANESTAPS et l’Onaps, les données recueillies et analysées par l’Onaps ont permis aux deux structures de formuler conjointement de nombreuses recommandations pour améliorer la place des activités physiques et sportives à l’université.
Ce guide a été réalisé dans le cadre du projet 2PASS-4Health (Promoting
Physical Activity in Secondary School for Health) financé par le programme
Erasmus+ de l’Union Européenne (01/01/21 – 31/12/22) et porté par
l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.
Ce projet est né d’une collaboration internationale entre 5 universités
(UPPA-France, Université de Saragosse-Espagne, Université de Limerick-
Irlande, Université de Gand-Belgique, Université de Porto-Portugal) et
la ville de Tarbes. Son objectif est d’assurer la promotion de
l’activité physique et la lutte contre la sédentarité chez les adolescents
en milieu scolaire.
Ce guide présente les enjeux de la promotion de l’activité physique chez
les enfants et les adolescents, ainsi que les principes pour agir dans le
cadre scolaire.
Il est destiné à l’ensemble des parties prenantes du système scolaire,
c’est-à-dire aux décideurs politiques (nationaux, régionaux et locaux),
aux chefs d’établissements, aux enseignants, aux acteurs périscolaire et
de la santé…
Un séminaire s'est tenu le 10 juillet pour revenir sur 1 an d'action de la ministre Amélie Oudéa-Castéra et du MSJOP. Depuis près de 14 mois, le sport français vit un moment particulièrement intense de sa trajectoire, qui a nécessité de la part de chacun d’entre nous une mobilisation exceptionnelle, comme elle devra l’être encore pour les 14 mois à venir. (...) C’est ainsi, et la richesse de ce premier bilan en témoigne, que nous construisons la « Nation sportive » que le Président de la République appelle de ses vœux, c’est-à-dire une Nation dans laquelle le sport « inspire, unit et peut réveiller l’espoir », pour citer le célèbre mot de Nelson Mandela. Et c’est cette vision du sport que nous allons porter, tous ensemble, à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques et, tout au long de l’année 2024, à travers la grande cause nationale qui sera dédiée à l’activité physique et sportive. Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et Jeux Olympiques et Paralympiques
L’International Society for Physical Activity & Health (ISPAH) est une société professionnelle mondiale de premier plan pour les chercheurs et les praticiens de l’activité physique et de la santé publique. La mission de l’ISPAH est de faire progresser et de promouvoir l’activité physique en tant que priorité mondiale en matière de santé grâce à l’excellence dans les domaines de la science (recherche), de l’éducation, du renforcement des capacités et de la défense des intérêts.
Dans ce document ISPAH donne un aperçu des meilleures preuves qui peuvent être utilisées pour défendre, informer et diriger la politique et le débat sur l’activité physique à travers « 8 investissements ».
Télécharger la version française du rapport en cliquant sur l'image.
L'Académie des Mobilités Actives (ADMA), a mené une première grande étude nationale sur le lien entre mobilités actives et sport-santé en collaboration avec l’Onaps. Pour découvrir des démarches inspirantes, mieux cerner les enjeux relatifs au développement de la pratique de la marche et du vélo et prendre connaissance des 15 recommandations issues de l’étude. L’ambition de cette étude est d’identifier des leviers pour renforcer la promotion de la marche et du vélo dans les dispositifs de prescription d’activité physique. Ce document s’adresse aux acteurs du monde sanitaire qui souhaitent en savoir davantage sur les actions de promotion de la marche et du vélo portées par des acteurs associatifs et sportifs, ainsi qu’aux associations de promotion des mobilités actives désireuses de s’investir plus amplement auprès des malades chroniques et des publics avec des facteurs de risque sanitaires.
L' Assurance Maladie propose d'ouvrir le remboursement, en lien avec les organismes complémentaires, de cycles de prestations d'activité physique adaptée (APA), visant à inciter une pratique au long cours, auprès de personnes atteintes de cancer ou de diabète sur prescription d'un médecin, lorsque l'état de santé le justifie. Télécharger le document pour en savoir plus.
La sédentarité, distincte du manque d'activité physique, correspond au temps passé assis ou allongé dans la journée, hors temps de sommeil. Être assis pendant des périodes prolongées et ininterrompues comporte des risques importants pour la santé tels que les maladies cardiovasculaires, les cancers du côlon, du poumon et de l'endomètre, le diabète de type 2, l'anxiété et la dépression. Ces effets délétères du temps passé assis sont accentués par une faible pratique d'activité physique et atténués par la pratique de temps élevés d'activité physique quotidienne d'intensité au moins modérée. Il a par ailleurs été montré l'effet bénéfique sur la santé des interruptions fréquentes du temps passé assis. Les professionnels travaillant dans un bureau sont particulièrement concernés par une sédentarité élevée. En outre, la sédentarité peut être accrue dans le cadre du télétravail qui s'est largement développé ces dernières années. La mise en place d'interventions visant à réduire et interrompre la sédentarité dans le cadre du travail de bureau est apparue une nécessité de santé publique.
Les résultats de ces études sont synthétisés dans ce rapport. Il vise à mettre à disposition des employeurs et autres acteurs du milieu du travail, aux décideurs et acteurs de santé publique, un panorama des résultats prouvés par des études scientifiques des effets de ces interventions sur la sédentarité, sur la santé des travailleurs mais aussi sur leur productivité.
Les Maisons sport-santé (MSS) sont des structures créées en 2019 dans le cadre de la stratégie nationale sport-santé. Elles visent à lutter contre la sédentarité et ses conséquences néfastes sur la santé publique, notamment l’obésité et les maladies cardiovasculaires, en ciblant prioritairement les personnes atteintes d’affections de longue durée et les publics éloignés de l’activité physique et sportive. Les résultats de l’enquête que l’INJEP a menée auprès de trente MSS mettent en lumière une adhésion forte des coordinateurs et coordinatrices de ces Maisons à la politique de développement du sport-santé. Ils soulignent cependant que leur développement se heurte à plusieurs obstacles : les difficultés à mobiliser les médecins et à atteindre tous les publics, ainsi que l’insuffisance de financements pérennes.
L'INJEP a mené une étude de 2021-2022 vise à comprendre la création et la structuration des Maisons Sport-Santé en tant que nouvel instrument d’action publique. À cette fin, elle analyse les appropriations et les cadrages locaux de la politique publique de sport-santé en apportant des éléments de réponse à la question suivante : comment la question du sport-santé, dont s’est récemment emparée l’action publique, a-t-elle été appropriée et coordonnée sur le terrain à travers les Maisons Sport-Santé ; comment façonne-t-elle et différencie-t-elle localement le rapport à la santé et à l’activité physique et sportive ?
Les bénéfices de l’activité physique et sportive pour les personnes en situation de handicap sont bien connus, mais il existe encore peu de connaissances sur leurs niveaux d’activité physique et de sédentarité, ainsi que sur les freins et leviers à leur pratique. En réponse à ce manque de données, l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps) et la Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé (Fnors) ont lancé un projet visant à améliorer ces connaissances en France. Soutenu par différentes organisations, ce projet complète les travaux nationaux déjà réalisés et contribue à la Stratégie nationale sport et handicaps 2020-2024.
l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), qui porte le service statistique ministériel chargé de la jeunesse, de la vie associative et des sports, rend accessible un ensemble d’indicateurs de référence sur les questions de jeunesse. Ce recueil est le fruit d’une collaboration avec les services statistiques ministériels, l’INSEE et les organismes publics producteurs de données sur la jeunesse. Il propose aux acteurs de jeunesse et au grand public de mieux connaître les spécificités des 15-29 ans en mobilisant les dernières données disponibles dans des domaines aussi variés que la démographie, l’éducation, l’emploi, l’engagement et la participation, les loisirs, le sport, la culture, la justice, ou encore la santé.
La pratique régulière d’activités physiques pour les enfants et adolescents en situation de handicap correspond à un enjeu fort de santé, de prise de confiance en soi et de socialisation. Le déploiement d’activités physiques quotidiennes dans les établissements médico-sociaux qui les accueillent peut constituer un levier pour progresser de façon sensible sur cette voie. Le rapport publié le 25 mai 2023 émet des recommandations pour la mise en œuvre généralisée et quotidienne d’une activité physique en prenant en compte les enjeux de ressources humaines, financiers et pratiques.
Le 10 avril dernier, l’Onaps publiait un tout nouveau bulletin sur la thématique du design actif. Composé d’une revue de littérature, il s’appuie également sur l’expertise de Paris 2024 à travers le point de vue de Valentin Randin, ainsi que sur l’expérience de la ville de Saint-Dizier.
L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) a réalisé en 2020, avec la Direction des sports, une grande enquête statistique sur les activités physiques et sportives en France.
Faisant suite aux deux enquêtes menées en 2000 et 2010, l’enquête nationale sur les pratiques physiques et sportives (ENPPS) est la seule source permettant de réaliser une description précise et harmonisée du profil des pratiquants pour les activités les plus fréquentes. Elle permet aussi de quantifier relativement précisément la pratique de certains sports rares et/ou émergents.
Après un panorama général de la pratique sportive en France présenté en introduction, cet ouvrage propose donc de dresser un portrait de la pratique et des pratiquants par grands univers ou regroupements sportifs.
Les inégalités de genre dans l’atteinte des recommandations en matière d’activité physique et dans la pratique sportive encadrée demeurent marquées et ce, à tout âge de la vie.
Les périodes de transition dans la vie d’une femme semblent constituer des périodes de rupture importantes ou les comportements, les freins, les leviers et les motivations à la pratique d’activité physique évoluent.
L’Onaps a souhaité réaliser une enquête pleinement centrée sur ces périodes de transition avec pour objectif de caractériser l’évolution des pratiques et des comportements sédentaires.
Cet ouvrage a été produit dans le cadre du projet « Alimentation et activité physique » du Réseau français Villes-Santé soutenu par la Direction Générale de la Santé et Santé publique France. L’ouvrage est issu des travaux et réflexions d’un groupe de travail « Alimentation et activité physique » et des retours d’expériences des Villes-Santé recueillis via une enquête et un recueil d’actions en 2022.
L'objectif de ce rapport est d'explorer la littérature afin de recenser les travaux qui évaluent les impacts socioéconomiques des actions relevant de la politique nationale sport-santé en France afin d’avancer des pistes de réflexion sur le sujet et de favoriser le déploiement de ce type de recherche. En se basant sur 19 études menées en France, ce rapport montre que la lutte contre la sédentarité et la promotion des activités physiques et sportives relevant de la politique sport-santé peut générer des économies substantielles. Néanmoins, de nouvelles études doivent être encore développées afin d’estimer plus précisément l’ampleur des économies qui pourraient être générées en fonction des milieux et des populations ciblées.
Report Card 2022 (RC2022) est un état des lieux de l'AP et de la sédentarité des enfants et adolescents Français.Il propose une amélioration de plusieurs indicateurs, résultat positif et encourageant au regard du contexte sanitaire traversé depuis mars 2020, même si une stabilisation à un niveau de notation bas de l’indicateur sur les comportements sédentaires des enfants et adolescents est à noter. La première analyse de l’ensemble des indicateurs dans le contexte particulier du handicap souligne ô combien il est important de faire progresser nos stratégies de promotion de l’activité physique et de lutte contre la sédentarité, dans un esprit et objectif d’inclusion et d’intégration, au service de la santé de tous.
Une synthèse en français de ce premier rapport fait état des progrès réalisés -ou pas- à l’échelle mondiale dans la mise en œuvre des recommandations du plan d’action mondial dans le but d’augmenter les niveaux de participation dans 4 domaines stratégiques : Sociétés Actives, Environnements actifs, Personnes actives, Systèmes actifs.
La commission sport santé Prévention Handicap de l’Association Nationale des élus aux Sport (ANDES) a initié avec le soutien de la Direction générale de la Santé un sondage qui donne, grâce aux 421 retours enregistrés, une image des initiatives locales en termes de sport santé et des besoins et attentes des élus locaux dans ce domaine. Retrouvez 10 fiches pratiques pratiques adaptées pour les attentes des élus locaux (adhérents) sur le site de l'ANDES.
Le 19 septembre 2022, la commission Européenne a publié le 5ème baromètre Européen consacré au sport et à l’activité physique. Cette enquête montre que seulement 38% des Européens font du sport ou de l’exercice au moins une fois par semaine, tandis que 45% des Européens ne font aucune activité physique. Ces résultats mettent en avant l’importance de poursuivre la promotion de l’activité physique et du sport en Europe.
L’ANESTAPS et l’Onaps, avec le soutien du Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques dans le cadre de la Stratégie Nationale Sport-Santé, et sous le haut-patronage du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, ont lancé en janvier dernier une grande enquête sur la pratique d’activités physiques et sportives à l’université. À l’issue d’une phase de promotion de l’enquête auprès du public étudiant et des acteurs universitaires menée par l’ANESTAPS et l’Onaps, les données recueillies et analysées par l’Onaps ont permis aux deux structures de formuler conjointement de nombreuses recommandations pour améliorer la place des activités physiques et sportives à l’université.
Les besoins des pratiquants sportifs ont beaucoup évolués ces dernières années, portés notamment par une autonomisation croissante de la pratique, l’essor du numérique et une plus grande prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux. Ces évolutions ont un impact sur les politiques publiques en général et sur l’action de tous les acteurs du sport, à commencer par le mouvement sportif. Pour accompagner les fédérations, ligues / comités et clubs sportifs dans leur processus d'adaptation à ces différents enjeux, le PRN SI a lancé en octobre 2021 la réalisation d’une étude sur l’évolution des besoins en compétences, métiers et formations des acteurs du mouvement sportif, dont vous retrouverez ici le rapport complet et une vidéo de présentation.
La pratique du sport et ses bienfaits sont reconnus par les Français, y compris par les jeunes: entre 16 et 25 ans, près de neuf jeunes sur dix pensent que les loisirs sportifs permettent d’être en bonne santé et de mieux vivre au quotidien. Pourtant, les précédentes vagues du baromètre de la pratique sportive réalisé par le CRÉDOC et l’UCPA ont mis en évidence qu’un quart des 16-25 ans font peu ou pas du tout de sport. Un zoom sur les non-pratiquants et les pratiquants occasionnels a été réalisé en décembre 2019 pour le volet quantitatif et complété par un volet qualitatif en mars 2021 à l’issue de l’année 2020 marquée par la crise sanitaire. Les résultats remettent en cause l’idée reçue de jeunes volontairement éloignés, voire hostiles à toute activité physique
Numéro réalisé en partenariat avec le Ministère chargé des Sports et le CREPS Ile de France
BPCE L'Observatoire - Economie du sport - février 2020 « Par la place qui est désormais la sienne dans la quasi-totalité des sociétés humaines, par la nature des enjeux qui lui sont associés (éthiques, sanitaires, financiers, diplomatiques, technologiques, voire anthropologiques…), par la multiplicité mais aussi la diversité et la puissance des institutions qui en assurent l’organisation du niveau local à l’échelle mondiale, le sport est une forme de fait social global. La démarche développée ici n’a pas la prétention de couvrir l’ensemble des dimensions qui relèvent du sport mais simplement d’apporter une contribution à la compréhension du champ économique qui lui est associé. » (présentation Editeur)
Durant la période de crise sanitaire, le confinement a eu un impact important sur l’activité physique et la sédentarité des Français. L'Onaps a mené une enquête nationale visant à évaluer les effets potentiels de la crise sanitaire sur le niveau d’activité physique et les comportements sédentaires de la population. L’Onaps, en étroite collaboration avec le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, a réuni un comité d’experts dont le but était de déterminer, au niveau national, des indicateurs–clés pour identifier, comprendre et évaluer les changements induits par cette crise sanitaire sur l’activité physique et la sédentarité de la population.
Pour en savoir plus, retrouvez les résultats, observations, recommandations de l’enquête et les infographies en cliquant sur l'image.
Le Pôle Ressources National Sport Santé Bien-Être et l'Onaps ont initié fin 2018 un travail visant à établir un état des lieux des initiatives locales et institutionnelles en matière de prescription d’activité physique en France, qui rentre dans le cadre d’une des actions de la Stratégie Nationale Sport Santé 2019-2024. Ce rapport a pour objectif de dessiner les profils, les acteurs impliqués, les partenaires et les modèles économiques de près de 100 dispositifs ayant répondu à l’enquête menée.
Synthèse de rapport - ANDES "Réalisée en mai et octobre 2019, l'étude a pour objectif de fournir un éclairage sur les dispositifs de sport sur ordonnance en Europe, d'analyser les éléments majeurs de chaque dispositif (financement, gouvernance, évaluation), de comprendre les facteurs de succès de ces dispositifs, de développer la connaissance sur les bonnes pratiques sur le le sujet du sport sur ordonnance en Europe et d'identifier des actions potentielles qui pourraient être mises en place par les municipalités" (présentation Editeur)
"Ce premier Baromètre national des pratiques sportives confirme que l’envie de pratiquer une nouvelle activité est présente chez un Français sur quatre ! Une donnée essentielle pour le ministère des Sports qui souhaite fédérer l’ensemble de nos concitoyens autour des bienfaits du sport et de la pratique sportive dans l’objectif fixé par le Président de la république de 3 millions de pratiquants supplémentaires." (présentation Editeur)
“Le c.o.d.e du sport santé” a pour objectif d’illustrer le sport santé à travers la prévention, les recommandations, les pratiques et le lien social.
Cette Université d’été se donne pour objectif de réunir le potentiel de toutes les personnes concernées par les questions de santé publique dans le monde francophone, et de favoriser la réflexion et les échanges autour d’expériences originales afin de répondre à des problématiques concrètes sur des sujets d’actualité.. (présentation IREPS)
Octobre 2017. Cette publication aborde la prescription d’activité physique adaptée par le médecin traitant pour les patients en affection de longue durée (ALD), les affections de longue durée et quelques expériences menées sur les territoires.